Jour 4: Château Queyras - Maljasset ...du gros
Matin difficile au pied du château ! La soirée fût très déshydratante ! Christophe nous propose de nous emmener en camionnette jusqu’au bout de la piste de montée !!! Non non non, on est pas comme ça ! C’est donc parti pour 10km à vitesse lente mais sur terrain roulant entre 1400 et 2200m d’altitude. La météo est toujours idéale. Côté physique, les jambes vont bien mais c’est de plus en plus douloureux de resté assis sur la selle surtout le matin !
La première partie de l’étape (jusqu’à Ceillac) est bien roulante, souvent en sentier balcon et finie par une descente sans difficulté et rapide. A Ceillac, station de ski, on en profite pour faire des achats indispensables dans les magasins de sport (gants de vtt pour nico perdus la veille, crème solaire, etc…). Une petite pause terrasse et c’est déjà 16h ! Il ne faut pas trainer car la fin de l’étape est difficile. On prévient déjà le gîte que notre arrivée sera surement tardive.
Au pied de la 2ème grosse montée du jour, on prend des forces et on fait bien car c’est ensuite 700m de dénivelé positif en majorité du portage et poussage que l’on doit affronter. Le paysage du Lac de St Anne sous la lumière du soleil couchant nous fait un peu oublier la difficulté et la fatigue. Dernier gros portage et nous voilà au point le plus haut de la traversée (2699m). Il y fait presque froid. Il n’y a plus qu’à descendre jusqu’à Maljasset. « Plus qu’à » sauf que c’est du lourd : single très pentu, très exposé avec des épingles très serrées ! Tout ça avec, en plus, une erreur de parcours (on ne sait pas ce qu’on a manqué) qui nous laisse dans le dur jusqu’en bas. Belle chute du Mano (qui n’a pas peur de tenter) dans les derniers mètres sans bobo. Ouf, on arrive au gîte. Tous les autres randonneurs ont déjà commencé le repas. On nous presse un peu… pas grave, on est affamé. La cuisine s’avère excellente et copieuse… juste ce qu’il nous fallait.